• Karei Naru Spy

    Karei Naru Spy

     

    Kyosuke est un escroc qui a été condamné dans treize affaires d'arnaques. Cependant, alors qu'il s'apprête à passer les prochaines années de sa vie en prison, le premier ministre japonais lui propose de devenir un espion et de protéger le Japon des attaques terroristes. S'il résout treize affaires, il sera libre. Avec l'aide de ses nouveaux collègues, il va utiliser ses talents d'escrocs pour mettre un terme aux attaques du terrible Takumi, un terroriste aux ambitions effrayantes.

     

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    Genre: action, comédie, espionnage

    Année de production: 2009

    Nombre d'épisodes: 10

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    Un vieux drama japonais de comédie pure et simple. Il ne faut s'attendre à aucune crédibilité ni dans l'histoire ni dans les caractères des personnages. Il y a aussi un côté parodique historique parfois limite (rien que le méchant avec sa moustache...). En gros, c'est du 100% barré où les espions utilisent des gadgets inutiles, se déplacent dans des casiers de vestiaires, où les méchants utilisent des bombes pour faire grimper la température et faire brûler tous les vêtements du monde, où le personnage principal devient un escroc incroyable dès qu'il touche son collier et peut devenir un espion hors pair avec aucune formation de base. Les personnages sont complètement barrés aussi. L'escroc de personnage principal, Dorothy l'espionne cliché, le fan des bananes, la scientifique folle qui crée des gadgets tous plus bizarres les uns que les autres ou encore le geek d'informaticien. Tout mise vraiment sur la comédie. Le gros plus du drama, ce qui fait tourner le tout, c'est le casting. Entre le génial Nagase Tomoya qui excelle dans les rôles décalés, Watanabe Anne dans le rôle de la journaliste en quête de scoop mais qui passe plus de temps à inventer des histoires à dormir debout pour faire plaisir à son patron, ou encore Fukada Kyoko dans le rôle de l'espionne toujours calme et déterminée, mais des tenues relativement excentriques. Il y a aussi des guests sympathiques, comme Inoue Mao, Go Ara, Masuda Takahisa ou encore Tanaka Yoji. La fin part un peu dans tous les sens et manque encore plus de crédibilité (je pensais pas que c'était possible d'ailleurs...). Entre les histoires de trahison et surtout les raisons stupides de ces trahisons, le premier ministre qui se prend une balle mais continue à vivre sa vie comme si de rien était, la menace terroriste et sa solution. Difficile d'y trouver un brin de crédibilité. Au niveau de la bande-son, j'ai apprécié "Taiyou to Sabaku no Bara" de Tokio (j'adore ce groupe en même temps). En conclusion, c'est un drama à voir quand on est fan de Nagase Tomoya et de ses rôles toujours bien à côté de la plaque, mais surtout à ne pas prendre au sérieux.

    Ma note: 6 / 10


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